perpignan

Perpignan

v. de France, ch.-l. du dép. des Pyrénées-Orient., sur la Têt, anc. capitale du Roussillon; 108 049 hab. Aéroport. Centre comm. et industr.

— Forteresse du Castillet (XIVe-XVe s.). Cath. St-Jean (XIVe-XVe s.). Citadelle (XVIe s.) englobant l'anc. palais des rois de Majorque (XIIIe-XIVe s.).

— Cap. du royaume de Majorque (1276-1344), la ville fut réunie à l'Aragon puis cédée à la France (1659).

⇒PERPIGNAN, subst. masc.

Manche de fouet flexible, souvent en bois de micocoulier; p.méton., fouet. L'officier (...) tapait à même, dans l'amalgame corporel, à coups de perpignan (LA VARENDE, Tourmente, 1948, p.68). La cavalerie qu'il (...) commandait, admirablement aidé par (...) des «bereiters» [écuyers] allemands, qu'il avait, eux aussi, dressés, son «perpignan» à manche d'osier tressé à la main (VIALAR, Zingari, 1959, p.121).

Prononc.:[]. Étymol. et Hist. 1829 (Almanach du comm. de Paris, Listes partic. des professions de Paris, p.39). Du nom de la ville de Perpignan où étaient fabriqués les manches de fouet. Bbg. CHAUTARD Vie étrange Argot 1931, p.661. — GREIMAS (A.-J.). Nouv. dat. Fr. mod. 1952, t.20, p.305. — HOTIER (H.). Cirque 1973 [1972], p.66.

perpignan [pɛʀpiɲɑ̃] n. m.

ÉTYM. 1829; de Perpignan, ville française où l'on fabrique cet objet.

❖

♦ Vx. Manche de fouet en bois de micocoulier. — Par métonymie. Le fouet lui-même.

Encyclopédie Universelle. 2012.